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Une brève histoire des loups en Suisse

La Suisse refuse de justesse de légaliser la chasse au loup et maintient par référendum la protection du loup comme animal national. Cet animal a été retrouvé dans un état éteint, presque disparu du pays il y a 25 ans. Aujourd’hui, sa population a été récupérée en appliquant des mesures, du temps et de la volonté. Les propositions légales qui impliquent une demande de plus de liberté dans sa chasse ont explosé ces dernières années. L’augmentation de cette demande est due à la croissance des attaques de ce prédateur sur le bétail.

Le vote a été extrêmement serré, avec seulement 51,92% de voix contre une chasse plus accessible de cet animal proéminent.

Par 4028mdk09 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18203751

1) L’histoire du loup en Suisse

“Il y a un peu plus de 100 ans, le dernier loup de Suisse a été tué après une vaste campagne d’éradication, impitoyablement réussie, dans toute l’Europe centrale. Cette campagne était basée sur une croyance commune selon laquelle le loup est un tueur sanguinaire qui représente une menace pour l’homme et son bétail. Entre les années 1930 et 1960, la population dans les Alpes a diminué jusqu’à son point le plus bas, où seules quelques populations isolées ont survécu.

“Sous la protection de la loi, qui fait du loup une espèce protégée et ne permet de le tuer qu’avec l’autorisation de l’État, le loup a pu gagner du terrain et s’établir. De nouveaux loups ont commencé à revenir au cours des années suivantes et la première meute depuis plus d’un siècle et demi a été enregistrée en 2012 près de Coire. Une deuxième meute a été enregistrée au Tessin trois ans plus tard. Aujourd’hui, il y aurait entre 30 et 35 loups en Suisse.”

2) Que réserve l’avenir au loup en Suisse, compte tenu de son passé ?

En Suisse, le loup, après avoir déjà disparu une fois, doit faire face à un retour difficile face à certaines croyances profondément ancrées sur son comportement. Des histoires comme Pierre et le Loup, qui dépeignent le loup comme une bête vicieuse et mangeuse d’hommes, ont déjà façonné l’opinion de générations à travers le monde. La Suisse ne fait pas exception. Beaucoup de gens ne veulent pas que le loup soit près d’eux et ceux qui le veulent vivent dans des régions si éloignées de l’habitat du loup que leur opinion ne peut pas faire de différence pour sa survie dans la nature.

Mais ce changement doit se produire parmi ceux qui vivent à proximité si l’on veut que le loup ait un avenir en Suisse. Les loups devront être protégés et mieux compris, pour éviter qu’ils ne fassent à nouveau partie de l’histoire naturelle et disparue du pays.

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